Je t'aime - Partie 1

La vie progresse, les jours se relayent, comme l’impression de vivre dans une habitude infinie, trop d’éléments se ressemblent, trop de situations semblables, à tel point que se ressent une dépréciation de certaines valeurs qui nous entourent. Ces habitudes qui envahissent le quotidien de beaucoup, ces habitudes parfois dangereuses si elles ne sont pas stoppées, savoir s’arrêter pour mieux avancer … Etrange paradoxe.

Parmi ces habitudes, celle de la famille, celle de nos parents, nos frères et sœurs de sang et de coeur, nos enfants, nos chers amis …Cette habitude qui nous a fait oublier qui étaient ces personnes, quels êtres étaient-ils ? … Nous avons tellement l’habitude de vivre avec eux que nous avons oublié leur identité, que nous avons oublié qui ils étaient réellement … Cette habitude qui nous a rendu aveugle de trop les voir, celle qui rend imperceptible le perceptible …

Cette habitude qui a anesthésié, hypnotisé notre cœur … Ce cœur qui se réveille seulement dans les absences, les disparitions, les accidents … Ce n’est malheureusement que lorsque nous nous éloignons d’eux que nous apprécions leur valeur, que lorsque leur présence manque que nous estimons leur importance, que lorsqu’ils partent que nous pleurons notre amour pour eux …

Des êtres que nous aimons nous ont quitté dans cette vie, et beaucoup d’entre nous ont regretté et regrettent toujours d’avoir vécu dans cette habitude, celle qui est de vivre avec eux sans leur témoigner de leur amour, sans présenter leur sympathie, leur amitié, leur sentiment … Beaucoup se mordent les doigts aujourd’hui de ne pas avoir pu leur adresser ce qu’ils avaient sur le cœur …

Une règle d’or devrait circuler dans tout cœur et toute pensée, celle de ne jamais remettre à plus tard ce que l’être peut faire aujourd’hui car demain, il se peut que ce soit trop tard.
Alors pour ne pas avoir à regretter, pour ne pas à avoir de remords, arrêtons nous un instant, pensons à tous ceux qui nous entourent, à ceux que nous aimons, et allons leur manifester de notre amour. Prenons les dans nos bras en disant « Par Dieu, je t’aime ! ».
Et pour ceux qui ne sont plus parmi nous et à qui nous n’avons pas eu l’occasion de témoigner de notre amour, invoquons Dieu pour eux, voici une belle marque d’amour …

Si notre modèle qu’est le Prophète Mohamed (sws) nous a enseigner à dire « je t’aime », comme lui-même l’a fait avec son compagnon : « Ô Mou’adh, par Dieu je t’aime ! », c’est que derrière cette parole se cache une grande sagesse, cette déclaration si courte à dire et si profonde en enseignement … L’émotion se fait ressentir, des larmes de miséricorde coulent, les liens se fortifient, nous profitons intensément de la personne pendant sa présence ici bas … Cette parole saura briser cette habitude si dangereuse et néfaste.

Soyons parmi ceux qui tirent les leçons sur ce qu’il se passe autour de nous, pour que les regrets, les remords et la nostalgie ne nous atteignent pas … Allons y … Maintenant. C’est un bienfait de pouvoir le faire, n’hésitons surtout pas.

Puisses Dieu nous faciliter cette déclaration, qu’Il fasse que l’amour se répande entre nous et qu’Il nous comble de Son Incommensurable Amour. Amine.


Fin de la première partie.

Selem Alykoum WarahmatAllah Wabarakatuh

Première partie bouleversante.
Je pense que c'est principalement l'apât de gain et la rancune qui font que les gens ne disent pas assez ' Je t'aime". Deux mots qui peuvent bouleverser l'état d'une personne ou encore d'une relation.
Pourquoi l'apat de gain? Parce que la société a fait que sa routine est "métro boulot dodo". On ne se demande pas assez, je pense, pourquoi ma journée n'est occupée que par le travail? Pourquoi je ne gère pas mon temps de la bonne manière? Pourquoi je n'entretiens pas mes relations?
Puis il y a aussi, malheureusement, beaucoup de donnant donnant. "Je ne demanderai pas de ses nouvelles c'est toujours moi qui le fais' par exemple.
Nous pensons toujours que nous avons le temps devant nous, mais non. L'idéal, je pense, est de se dire chaque matin aujourd'hui je vie, ce soir je ne serais peut être plus en vie. Alors j'en profite pour apprendre, me cultiver, profiter de chaque personne, aller vers d'autres et me réconcilier avec eux.
Tout réside, je pense, dans une 'auto remise en cause" que chacun peut se faire. Un sorte de bilan au quotidien.