A toi à ma soeur qui lutte tant

A toi ma soeur qui luttes tant …



Toi dont Dieu a ouvert le cœur un jour
Toi qui voulait porter la foi pour toujours
Il t’est arrivée de te dire pourquoi pas moi
Après tout c’est une obligation pour soi
Et tu as réussi, au début tu t’es senti mal à l’aise
Tu t’es senti enfoui dans des braises
Mais après patience et courage
Sa Lumière a illuminé ton visage


Tu as subi des insultes, victime de moqueries
Tu as perdu des personnes qui se disaient amis
Tu répondais aux regards assaillants par un sourire plein de tendresse
Et ils ne comprenaient pas ta réaction pleine de sagesse
Dégouttés de te voir aussi épanoui
Ils appliquent des lois pour stopper ta vie
Criant à l’inégalité et l’injustice le 15 mars 2004
Tu ne t’es pas découragée et tu as su te battre


Cible de préjugés insensés et non fondés
Tu t’es senti oubliée, agressée, délaissée
Délaissée pour être accompagnée
Accompagnée par Celui qui t’a guidé
Tu n’avais que tes yeux pour pleurer
Pleurer parce que tu savais la vérité
Vérité que tu aimerais maintenant partager
Partager avec des sœurs qui se sont égarées


Et ta famille qui pensait avoir raison
Essayant de reconsidérer ta décision
Elle disait « ne sois pas pressée, profites de la vie »
Tu répondais « ma vie se résume à cet habit »
Elle répliquait « tu as subi du bourrage de crâne »
Tu répondais « Dieu ma seulement éloigné du Shaytane »
Elle continuait « tu ne réussiras pas comme ça ici bas »
Tu finissais «mon bonheur se trouve dans l’au-delà »


Après tous ces combats menés avec patience
Tu connais aujourd’hui Sa récompense
Un Dieu qui t’aime, une âme protégée
Une foi pleine, un cœur libéré
Ta famille a compris, elle t’apporte son soutien
Dieu t’a testé, tu fais maintenant parti des Siens


La tranquillité d’esprit, tu l’auras quand tes sœurs auront compris
Compris qu’il ne fallait pas plaire aux gens mais à Lui
Certaines t’ont suivi, tu as retrouvé des amies fidèles
D’autres sont parties mais tu pries encore pour elles
Prier pour qu’elles se retrouvent guidées sur cette Terre
A quoi bon rester sur une route menant à une fin amère


Pourquoi se laissent-elles abattre par toutes ces campagnes médiatiques ?
Pourquoi se laissent-elles séduire par ce chantage rendu public ?
Elles se croient libre alors qu’elles sont victimes de leur société
Elles veulent plaire alors qu’elles se font insulter
Elles pensent être respectées alors qu’elles se font siffler
Mitraillées par des regards désireux, assimilés à la perversité


Mais toi tu es un exemple pour toutes ces sœurs
Tu fais passer ton corps après ton cœur
Après tout ce que tu as vu et pu entendre
Tu m’as laissé un message pour leur faire comprendre
Un message plein de sens et riche en enseignement
Qui espérons le, les raisonnera spirituellement


« A toi ma sœur qui lit ce message, je te transmet mes salutations. Je suis là pour te dire une chose, là parce que je ressens le besoin de t’écrire, écrire pour te faire part de mes mots, ces petits mots de mon cœur pour ton coeur. Je me souviens d’un jour, je marchais pour rentrer chez moi, et comme toujours je subissais des regards haineux, des attaques visuelles qui ne trompent pas. Mais, contrairement à ce que je pouvais ressentir des années auparavant, ces attaques sont devenues des apaisements. Louange à Dieu. Je marchais la tête voilée, le corps enveloppé d’habits de pudeur, les yeux ne voyant que les pas de mes pieds, certains devaient se dire : « elle doit être en dépression, elle est en détresse, elle n’est pas joyeuse de vivre sa religion, elle ne se fait pas plaisir, elle cache tout, y’a plus rien à voir ! » Mais tout est volontaire ma soeur, tel est notre comportement, je m’enveloppe d’habits larges pour ne pas attirer les regards désireux (la pudeur), pour me faire toute petite (la modestie), en agissant ainsi je me préserve (la chasteté), je baisse mon regard parce que je crains Dieu (la piété) tout ceci montrant ma loyauté envers Dieu (la sincérité, la fidélité). Arrivée chez moi, je me suis mise à méditer, et à remonter dans mon passé. Et je pleurais. Je pleurais car je comprenais que je me faisais manipuler, instrumentaliser par Satan à travers mon ego, les médias, parfois l’entourage, je pleurais car ma vie n’avait aucun sens, je croyais prendre plaisir à vivre alors que ce n’était qu’une illusion, je vivais dans le paraître, et j’étais finalement bien loin du bonheur. Dieu m’a guidé, et je Le remercierais jamais assez, puisses t-il me pardonner.

Aujourd’hui, pour toi je te dis qu’il n’est jamais trop tard pour se prendre en main. Ne jouons plus les victimes car ils jouent avec nos peurs. Il faut avoir l’intime conviction que nous sommes là pour plaire à Dieu et à personne d’autre. Partons du principe que lorsque Dieu nous a donné cet ordre, c’est que c’est un bien pour nous, rien n’est dit au hasard, absolument rien, et que quoiqu’il arrive, Il sera toujours là pour nous soutenir, nous accompagner, Il est là à nos côtés, et quel Accompagnateur. La totale confiance au Miséricordieux est notre fil conducteur.


Alors pour toi ma sœur, comme tu le sais, la vie ne vaut d’être vécue si nous n’avons pas la satisfaction de Dieu, pour toi je te dis « Je t’aime en Dieu » et je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit.


A toi mon frère, je te demanderais de continuer à assister tes sœurs, à prendre leur défense, car parfois, elles se sentent seules et ont besoin de soutien. C’est dans ces moments là où nous avons besoin de cette fraternité, dans ces moments de faiblesse, d’injustice, d’inégalité ... Se solidariser pour être plus fort, plus entendu, s’accompagner pour ne pas se perdre, s’entraider pour ne pas céder. Merci, merci pour tout et que la paix soit sur vous.»


Ibn Hassan

assalamo 3alaykom warahmato lahi wabarakaroh
jazakom allaho khayran

barak allahoufik masha allah ta poèsie est sincère est tellement vrai permet moi s'il te plait de la publiée sur mon facebook car elle y a sa place .JE te donne mon nom Bertorelli isabelle . Si tu ne veux pas ce n'est pas grave et je comprendrai