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L'obéissance aux dirigeants : Un point de 3aqida (croyance) unanimement reconnu

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L'obéissance aux dirigeants : Un point de 3aqida (croyance) unanimement reconnu Empty L'obéissance aux dirigeants : Un point de 3aqida (croyance) unanimement reconnu

Message  M.H Lun 31 Jan - 19:37

Salamu alaykoumu wa rahmatullahi

Avec tous les événements tristes que viennent de voir ces derniers mois et ces derniers jours les musulmans du monde entier, propagées en continu par les médias tels qu'Al Djazeera ou France 24, une mise au point des plus importantes s'impose. Il s'agit ici, en effet, de l'éloigner du faux et de se rapprocher du vrai.

La question à laquelle on doit répondre est simple malgré les explications compliquées des géo-politologues : Peut-on se révolter contre le dirigeant, quand bien même celui-ci est un tyran pervers ?

La réponse nous est donnée par les Textes clairs du Coran (I), de la Sunna (II) et du Consensus (III). Et qui après cela pourra venir contester la réponse apportée ?...

I ) Réponse du Coran

"Ô vous qui croyez, obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux qui gouvernent parmi vous" (4/59).

Le terme "obéir" vient à deux reprises, pour Allah et son Prophète seulement, car pour le dirigeant, celle-ci est relative. Il nous est en effet interdit de lui obéir s'il nous demande de commettre un interdit. Mais en ce cas nous devons patienter d'une belle patience, et endurer les atteintes contre notre intégrité physique et contre nos biens (cf infra). Pour le reste il est unanimement reconnu par les savants qu'on doit lui obéir, car la désobéissance entraîne un mal encore plus grand.


"S’il vous arrive quoi que se soit, ce n’est que conséquence de vos propres actes" (42/30)

"Comment ! Quand un mal vous est infligé, vous dites d’où cela peut-il provenir, alors que vous en avez infligé le double de ce type ? Dites : cela vient de vous-mêmes" (3/165).

"S’il t’arrive un bien, cela provient d’Allah, mais si c’est un mal, cela provient de toi-même" (4/79).


L'imam al Hanafi (ra) dit à propos de ces versets : "En ce qui concerne l’ordre d’obéir aux dirigeants même lorsqu’ils font l’injustice, c’est parce que les conséquences négatives qui sont liés au fait de prendre les armes contres eux sont plusieurs fois plus graves que l’injustice de ces dirigeants. En fait, dans l’endurance face à leur injustice, il y a une expiation pour nos péchés et une multiplication de notre récompense. Allah a uniquement mis au pouvoir (ces dirigeants injustes) sur nous à cause de nos mauvaises actions et la rétribution du bien est le bien et celle du mal est le mal.
Nous devons donc faire des efforts dans la demande du pardon, la repentance et la réformation de nos actes"


"Et les gens qui étaient opprimés, Nous les avons fait hériter les contrées orientales et occidentales de la terre que Nous avons bénies. Et la très belle promesse de ton Seigneur sur les enfants d’Israël s’accomplit pour prix de leur endurance. Et Nous avons détruit ce que faisaient Pharaon et son peuple, ainsi que ce qu’ils construisaient" (7/137)

Commentaire du très grand savant Hassan al Basri (ra) au passage de ce verset : "Par Allah, si les gens patientaient face à l’oppression du dirigeant, Allah ne tardera pas à la dissiper. Mais s’ils s’empressent à prendre les armes contre le dirigeant, par Allah, jamais ils ne connaîtront un jour meilleur.

(Puis Al-Hassan Al-Basri récita le verset 137 de la sourates Al A'raf) et dit ensuite : Sache, puisse Allah t’accorder Sa grâce, que l’oppression des rois n’est qu’irritation d’Allah le Très-Haut et l’on ne peut faire face à son irritation avec l’épée. Son irritation ne peut être apaisée que par les invocations, le repentir et la reconnaissance de ses péchés. Si tu prends l’épée face à l’irritation d’Allah, celle-ci sera encore plus tranchante (que l’épée)".


"Et Nous avons désigné parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets" (32/24)

Allah nous donne dans ce verset plein d'enseignements deux conditions obligatoires pour retrouver à notre tête de bons dirigeants : La patience et la conviction. Or voilà que les musulmans se montrent impatients, qu'ils répondent à l'injustice qu'ils subissent par l'injustice et qu'ils se sont éloignés du Livre d'Allah et de la Sunna de Son prophète (saws) bien guidé. Ils ont ainsi hértés de mauvais dirigeants, et les voilà dans la gêne et la difficulté. Qu'Allah nous amène vers le droit chemin. Amine.


"Sois patient dans ce qu’Allah a décrété, nous te surveillons"(52/48)


"J'ai donc dit: "Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondante, et qu'Il vous accorde beaucoup de biens et d'enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières" (71/10-12).

"Et s'ils se maintenaient dans la bonne direction, Nous les aurions abreuvés, certes d'une eau abondante" (72/16).


On a pu entendre certaines revendications des insurgés dans nos pays musulmans, que ce soit en Algérie, en Tunisie, en Jordanie ou en Egypte : Le "raz-le-bol" de la vie chère et de l'absence d'emploi. Alors la solution qu'ils ont trouvé fut la suivante : S'immoler par le feu, commetant par cela un très grand péché, puis détruire les biens publics et enfin renverser les dirigeants... Mais en aucun cas nous n'avons entendu "Ô pardon Allah", de même qu'ils ne se sont pas maintenus dans la bonne direction en agissant de la sorte. Voilà un manque flagrant de confiance en Allah. Vivent-ils ce qu'a vécu notre Prophète (saws) et ses Compagnons (rad) ? Les Mères des Croyants témoignent que pendant trois lunes, càd 2 mois, il n'y avait que des dattes et de l'eau à manger chez le Prophète (saws), sans qu'aucun feu ne soit allumé pendant tout ce temps là... En sont-ils à ce stade de pauvreté ?


"Et quand on leur dit: "Ne semez pas la corruption sur la terre", ils disent: "Au contraire nous ne sommes que des réformateurs" (2/12)

Ceci est une des caractéristique des hypocrites, il est donc du devoir du musulman de s'en éloigner. Or la plupart des manifestants, pourtant musulmans (on ne le niera pas), on avancé l'argument de la "réforme". Ils ont suivi en cela l'exemple des pays occidentaux alors qu'Allah nous a demandé de nous distinguer, de par notre comportement, de ceux qui ne croient pas en Ses signes. Ils ont préféré se laisser influencer par ce genre d'idées dévastatrices, et immiter leurs ennemis jusqu'à la façon de se donner la mort. Qui donc après cela dira que ces soulèvements doivent être unanimement salués si ce n'est un ignorant ? Et remarquez comment chaque intervenant sur ces questions a débattu, polémiqué par des "je pense que", "à monavis", des "vu que", "mais non la réponse n'est pas aussi simple que"... Mais quasiment aucun, si ce ne sont nos précieux savants, ont dit "Dieu a dit", le Prophète (saws) a dit".


Conclusion de cette première partie :

Allah nous dit que l'obéissance au dirigeant est une chose fondamentale. En cas d'avilissement dans notre situation, Allah, le Très Miséricordieux, le Pardonneur, le Compatissant, le Protecteur, nous donne les moyens d'améliorer l'état actuel des choses par la patience et la conviction, la croyance ferme.

Ensuite, que nous dit notre bien aimé Prophète (saws) ?


II ) Les réponses tirées de la Sunna authentique


"Nous sommes entré chez `Oubaadah Ibnous-Saamit alors qu'il était malade.
On lui a dit : Qu'Allah te guérisses ! Cite nous un Hadith que tu as entendu du messager d'Allah (saws).
Il dit : Le messager d'Allah nous a appelés puis nous lui avons donné l'allégeance. Il a pris notre serment, qui mentionnait qu'on devait écouter et obéir, dans ce que nous aimons comme dans ce qui nous déplaît; dans la difficulté comme dans l'aisance et même si on se donne des privilèges dans la Dounya à notre détriment et de ne pas disputer le commandement à celui qui le détient.
Puis il dit : "Excepté si vous voyez un Koufr clair, au sujet duquel vous possédez une preuve venant d'Allah.""


"Celui qui voit de son dirigeant ce qui lui déplaît, qu’il soit patient. Car celui qui se sépare de la Jamaa’ah, ne serait-ce que d’une petit distance, puis meurt dans cet état. Sa mort sera une mort semblable à celle de la période de l’ignorance préislamique (la Jaahiliyyah)."


"Il y aura après moi des dirigeants dont vous allez approuvez et condamnez les œuvres.
Celui qui approuve du bien est innocent.
Celui qui condamne le mal est sauf.
Mais malheur à celui qui est satisfait et suit dans le mal."
Ils dirent : Ô messager d’Allah, ne devons-nous pas les combattre ?
Il dit : " NON. Tant qu’ils font la Salat!""


"Les meilleurs de vos dirigeants sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, et ceux pour lesquels vous priez et qui prient pour vous; et les pires de vos dirigeants sont ceux que vous détestez et qui vous détestent, et ceux que maudissez et qui vous maudissent. "
On demanda : O Messager d'Allah ! Devons-nous les combattre avec l'épée dans ce cas ?
Il dit : " Non ! Tant qu'ils font établir la Salat parmi vous.
Je vous dis, celui qui a un dirigeant qu'il voit faire quelque chose de la désobéissance d'Allah, alors qu'il déteste ce qu'il fait de désobéissance d'Allah, mais qu'il ne retire jamais sa main de son obéissance."


"Il y aura après moi des dirigeants qui ne suivrons pas ma guidance et qui n'appliqueront pas ma Sounnah, et il y aura parmi vous des hommes; leur cœurs sont des cœurs de diables dans des corps humains. "
il dit : Que devons-nous faire, O messager d'Allah, si cela arrive ?
Il dit : " Écoute et Obéis, même si on frappe ton dos et qu'on prend tes biens, écoute et obéis !""


"Salamah Ibn Yaziid Al-Jou'fi a demandé au messager d'Allah (saws) : O prophète d'Allah ! Si des dirigeants sont établis sur nous et qu'ils nous demandent leur droit, alors qu'ils nous refusent notre droit, que nous ordonnes-tu de faire ?
Alors il se détourna de lui. Puis il lui demanda encore et il se détourna de lui.
Puis il lui demanda une deuxième ou troisième fois, puis Al-Ash'ath Ibn Qays le tira vers lui.
Il dit : " Écoutez et obéissez. Car ils porteront la charge de ce qu'ils font et vous porterez la charge de ce que vous faites."


"Il y aura après moi des dirigeants qui se donneront des privilèges à votre détriment par rapport aux affaires de la Dounya et des choses que vous allez condamner. "
Ils dirent : Ô messager d'Allah ! Qu'ordonnes-tu à celui qui témoigne de ces choses ?
Il dit : " Vous donnez le droit qu'il vous est commandé de donner et vous demandez à Allah pour votre droit"


"Mon grand ami – le prophète (saws) – m'a recommandé d'écouter et d'obéir même si le dirigeant est un esclave africain qui a les mains et les pieds amputés."


"Celui qui m'obéit obéit à Allah et celui qui me désobéit à désobéit à Allah.
Celui qui obéit à son dirigeant m'a obéit et celui qui désobéit à son dirigeant m'a désobéit"

"Le musulman doit écouter et obéir dans ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas.
Sauf si on lui commande de faire un péché, car si on lui commande de faire un péché, il n'y ni écoute ni obéissance"


"Si on a donné l'allégeance à deux Khalifahs tuer le dernier des deux."



Je rappelle que tous ces ahadith sont dotées d'une chaine de transmission authantique. On peut les retrouver dans l'Authentique de Muslim (ra) ou celui d'Al Bukhari (ra). Ils se passent de tout commentaire vu la clarté des propos.


Et qu'en disent ceux qui craignent le plus Allah après le Prophète (saws) et ses Compagnons (rad) ?


III ) L'Unanimité des savants de l'Islam

Shaykh al Islam Ibn Taymiyya :

"Voilà la voie de Ahlous-Sounnah wal-jamaa’ah, il n’est pas permis de sortir contre les dirigeants et de les combattre avec l’épée, même s’ils sont injustes.
Comme cela est mentionné dans d’innombrables Hadiths authentiques du prophète (saws). Car le désordre et les tribulations qui en découlent ont des conséquences plus graves par rapport au désordre qui vient de l’injustice de ces dirigeants.
Nous devons donc obligatoirement prendre le moindre des deux sources de désordre, car on ne retrouve pratiquement aucun groupe qui se soit rebeller contre leur dirigeant excepter que cela a amené un désordre plus grand que cela dont on voulait se débarrasser.

Puis il (ra) dit ensuite :

"Le prophète (saws) a interdit de les combattre tout en mentionnant qu’ils font des choses mauvaises, ce qui prouve qu’il n’est pas permis de les réprimer par l’épée contrairement à ceux qui combattent les dirigeants parmi les Khawaarijs, les Shi’ahs Zaidiyyah, les Mou’tazilahs et un groupe parmi les Fouqahaas ainsi que d’autre groupes également."


Shaykh Ibn al Qayyim (ra) l'élève du précédent savant dit :

"Celui qui médite sur ce qui s’est produit dans l’Islam, durant les grandes et les petites tribulations, pourra constater que cela vient de la perte de vue de ce fondement et de l’absence de patience et d’endurance face au mal, du fait qu’on cherche à l’éliminer.
Il en résulte alors un mal plus grand encore que celui-ci.
Le prophète (saws) voyait de grands péchés se produire à Makkah et il était incapable de les changer.
Même que lorsque le prophète (saws) à conquit Makkah et qu’elle devint terre d’Islam, il était déterminer à reconstruire la Ka’bah selon les fondements d’Ibrahim (as).
Rien ne l’a empêché de le faire – malgré le fait qu’il en était capable – excepté la crainte d’une chose plus grave (que de laisser la Ka’bah comme elle était).
C'est-à-dire qu’il craignait que Qouraish ne puisse pas le supporter, du fait qu’ils étaient nouveau dans l’Islam et qu’ils n’avaient laissé la mécréance que depuis peu de temps.
C’est pour cette raison qu’il n’a pas permis qu’on réprime les mauvaises actions des dirigeants par la force, à cause des conséquences qui amènent un mal plus grand que celui qu’on cherche à enlever."


"L’interdiction du prophète (saws) de combattre les dirigeants et de se rebeller contre eux, malgré qu’ils soient injustes et tyranniques, tant qu’il continue à établir la Salat, pour fermer la porte aux grands conflits armés et aux nombreuses conséquences négatives qui résultent de les combattre, comme la réalité le démontre.
Il s’est produit à cause du combat et de la rébellion contre eux des maux plusieurs fois multipliés par rapport au mal qu’ils subissaient au départ.
Et les dirigeants subissent les restants de ces maux jusqu’à nos jours.
Et il (saws) a dit que si la Bay’ah (le serment d’allégeance) était donné à deux dirigeants, nous devions tuer le deuxième d’entre eux pour fermer la porte à la Fitna"


L'imam At-Tahawi (ra) dit :

"Nous ne sommes pas d’accord avec la rébellion contre nos dirigeants, même s’ils font de l’injustice. Et nous ne faisons pas d’invocations contre eux. Et nous ne retirons pas notre main de l’obéissance que nous leur devons. Et nous croyons que de leur obéir fait partie d’obéir à Allah et que cela est obligatoire, tant qu’ils ne nous ordonnent pas de faire ce qui est une désobéissance. Et nous faisons des invocations pour eux, pour qu’ils se réforment et pour qu’ils soient pardonnés."


L'imam al Barbahari (ra) dit :

"Il n’est pas permis de combattre le dirigeant ni de se rebeller contre lui, même s’il est injuste.
Car le messager d’Allah (saws) a dit à Abou Dharr Al-Ghifaari :
" Sois patient, même si (celui qui te commande) est un esclave éthiopien. "
Et comme il dit aux Ansars : " Soyez patient jusqu’à ce que vous me rencontriez prêt du bassin (Al-Hawd) "
Et il n’y a rien dans la Sounnah qui justifie de combattre le dirigeant, car il y a dans cela de la corruption dans la Dounya et dans la religion."


L'imam As-Sabouni (ra) dit :

"Les gens de Ahloul-Hadith croient qu’on doit prier le Joumou’ah et les deux ‘Aïds ainsi que les autres prières derrière le dirigeant, qu’il soit pieux ou pervers.
Ils croient également qu’on doit faire des Dou’a pour qu’Allah leur donne le succès et pour qu’ils se réforment.
Et ils ne sont pas pour les rebellions contre eux, même s’ils les voient quitter la justice vers l’injustice et la tyrannie"


L'imam Ahmad (ra) dit :

"L’écoute et l’obéissance des dirigeants et du commandent des croyants (est obligatoire) qu’il soit pieux ou pervers.
(Que ce soit) celui à qui le Khilafah a été confié et autour de qui les gens se sont réunis et qui a été agréé d’eux, ou celui qui à pris le dessus sur eux jusqu’à ce qu’il devienne Khalifah et qu’il soit appelé Amir des croyants.
Et le combat avec les dirigeants demeure jusqu’au jugement dernier, il ne doit pas être délaissé, que ce dirigeant soit pieux ou pervers.
La distribution du butin et l’établissement des peines demeurent et personne ne doit les critiquer ni se disputer avec eux.
Et il est permis de leur remettre les Sadaqaats (Zakat) et celui qui leur a remis sa Zakat, cela est valable pour lui peu-importe que ce dirigeant soit pieux ou pervers.
Et la prière de Joumou’ah, deux Rak’ahs complètes, derrière ce dirigeant ou son représentant est permise.
Celui qui les refais est un Moubtadi’ (un innovateur) qui a abandonné les Hadiths et qui a contredit la Sounnah.
Il n’a aucun des mérites de la Joumou’ah s’il ne considère pas valable la prière derrière les dirigeants qui qu’ils soient, pieux ou pervers.
Car la Sounnah est que tu pries deux Rak’ahs avec eux et que tu considères selon la religion qu’elles sont correctes et qu’il n’y ait aucun (doute) dans ton cœur à ce sujet, alors celui qui les refais par la suite est un Moubtadi’.

Et celui qui se rebelle contre le dirigeant, alors que les gens se sont réunis autour de lui et ont accepté son Khilafah d’une manière ou d’une autre, par agrément ou par la force, alors ce Khariji a brisé le bâton (de l’unité) des musulmans et il a contredit les Hadiths du prophète (saws) .
Donc si celui qui s’est rebellé contre le dirigeant meurt, il meurt d’une mort comparable à la période préislamique (Jaahiliyyah).
Et il n’est permis à personne de combattre le dirigeant et quiconque le fait est un Moubtadi’ et il est sur une chose autre que sur la Sounnah et le chemin"


L'imam al Boukhari (ra) arpès avoir dressé une liste impressionnante de grands savants dont il est parti à la rencontre à travers le monde musulman entier (plus de 1000 hommes), dit la chose suivante :

"Nous ne disputons pas le commandement à ceux qui le détiennent, à cause de la parole du prophète (saws) :
" Trois choses n’irritent pas le cœur d’un musulman :
La pureté de l’intention dans l’action qu’on fait pour Allah.
L’obéissance du dirigeant.
Et de rester avec la Jamaa’ah (le groupe) des musulmans, car leurs invocations enveloppe ceux qui sont derrière eux. "
Puis il confirma cela par la parole d’Allah : "Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement." (4/59).
Et qu’il n’est pas d’accord avec l’idée de prendre les armes contre la Oumma de Muhammad (saws)"


Le docteur Ibrahim al Askar dit :

"Si le peuple désire se débarrasser de l’injustice du dirigeant injuste, qu’il abandonne lui-même l’injustice.
L’obéissance au détenant de l’autorité est un fondement appliqué par les compagnons, la génération suivante et bien d’autres. `Abd-Allah Ibn `Umar a vécu sous le califat de Yazîd bnu Mu`âwiyya et de son bras droit Al-Hadjadj bn Yûssûf Thaqafî, et malgré l’oppression de ce dernier, le sang versé injustement, la transgression des commandements d’Allah, tels que Sa`îd bnu Djubayr et Hassir Ibn Zubayr (à La Mecque), Ibn `Umar ainsi que ceux de la génération des tabi`ûns (celle qui a suivi celle des compagnons) : Ibn Al-Mussib, Al-Hassan Al-Basri, Ibn Sarir et Ibrahim Taymi, n’ont jamais cessé d’obéir au Calife. Alors que , s’ils avaient désiré, ils auraient pu appeler la communauté au soulèvement contre le Calife, mais ils ne l’ont pas fait par crainte de désobéir à Allah et à Son Messager"


Conclusion générale :

L'excès d'enthousiasme et d'excitation juvénile (on parle en effet d'une révolution de la jeunesse) ne doivent pas nous faire oublier notre religion, plus sacré que le chômage et le manque d'eau et de nourriture. Qui après ce bref exposé, pourra encore aller à l'encontre de la Loi révélé ? Par quel discours retors va-t-on pouvoir répondre ? Sous quelle argumentation compliquée va-t-on se cacher ? Et par quelle excuse va-t-on dorénavant pouvoir se justifier ? Qui pourrait même encore se réjouir, se frotter les mains à l'annonce de tant de calamités ? Il y a pourtant un verset qui glace le sang dans le dos :

"Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, les voilà les mécréants" (5/44)


Qu'Allah réforme nos comportements et nous guide dans le chemin de la Vérité. Amine.

M.H

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Date d'inscription : 18/02/2010

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